La CGT Canon
le 26/11/2021

Contre la casse de notre convention collective de la Métallurgie

Le 25 Novembre 2021, la mobilisation nationale des salariés de la métallurgie initiée par la FTM-CGT s’est concrétisée par des arrêts de travail dans de nombreuses entreprises, dont Canon France et une manifestation à Paris devant le siège du patronat de la branche (l’UIMM).

Plus de 7 000 manifestants actifs et retraités, sont venus de toute la France, pour exiger une convention collective de Progrès social, une industrie et des emplois répondant aux besoins du pays.

Plus de 65 000 signatures d’une pétition qui portait le même message ont été déposées.

Cette mobilisation, loin d’être un baroud d’honneur donne confiance dans la capacité du rapport de forces. Pour les 1 400 000 salariés de la branche la Convention Collective Nationale ne peut contenir que de véritables garanties collectives et les droits qui les protègent, face à un patronat toujours plus arrogant.

Depuis l’ouverture de ces négociations, la FTM-CGT a construit un véritable projet de Convention Collective Nationale qui plante le décor du progrès social pour une industrie forte. Notre Convention Collective Nationale est résolument tournée vers ces objectifs. Le progrès social est un enjeu de civilisation autant qu’un enjeu de réussite économique.

Dans cette mobilisation à Paris, toutes les filières étaient représentées : Automobile, Sidérurgie, Navale, Aéronautique, Fonderies, Electronique. Bon nombre d’entreprises de ces filières font actuellement face à la volonté de casse industrielle et de délocalisation de l’outil de production malgré les nombreuses aides publiques touchées sans contrôle ni contrepartie.

Bien évidemment notre projet prend à contre-pied toutes les idées libérales qui détricotent les garanties collectives, les conquis sociaux et les moyens donnés aux salariés de se défendre.

Dès à présent, la FTM-CGT, ses militants et syndiqués vont mettre tout en œuvre pour organiser la consultation de l’ensemble des salariés afin de recueillir leur avis sur ce projet néfaste.

Si la démocratie fait peur au patronat, ce n’est pas notre cas !

 

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